Faire plus avec moins, Faire mieux pour faire plus
J'ai croisé ces derniers jours un petit article intéressant qui est paru dans La Presse Affaires ce 10 février dernier. L’article laisse parler M. Henry Mintzberg, l’un des plus grands penseurs du management de la planète. Son avis sur les méfaits de la productivité à outrance, acclamée par les marchés boursiers et les investisseurs avides de rendement et de maximisation des profits, est tranchant et catégorique. Que ce dépassement de la simple optimisation des ressources et des stocks de l’économie nord-américaine est une perte à long terme pour les entreprises qui seront tôt ou tard aux prises avec de graves problèmes de pénurie de main d’œuvre et de production de piètre qualité. Que la santé d’une économie ne devrait pas uniquement reposer sur la simple notion de productivité, qu'il faut aussi miser sur l'innovation, sur le savoir-faire. Que Monsieur Bouchard, qui dépeint les québécois comme des mauviettes et des paresseux, est complètement dans le champ quand il nous implore d’imiter nos voisins du Sud avec leur économie monopolistique. On est en train de saigner l’économie sociale. Pour qui? Pour quelques centaines de richissimes rapaces sans foi ni loi. Pour ces grands patrons qui font votre salaire en quelques gorgées de café. Aujourd’hui, décrétons le 14 février comme la Journée Internationale de la Procrastination. Oups! Vous dites que le 14 février est déjà pris? Par la St-Valentin vous dites? Okay, alors remettons ça au 15 février! Libellés : Mes appels intérieurs |
Réponses à l'appel "Faire plus avec moins, Faire mieux pour faire plus"