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30 janvier 2007

L'amitié est-elle une affaire de sexe?

Croyez-vous à l'amitié entre un homme et une femme?

Je parle ici d'amitié réelle, détachée de l'émotion amoureuse ou platonique. Je parle ici d'amitié pure et simple, idéale, dépourvue de désir, même chaste, de l’autre.

Je me sens souvent posé la question. Aujourd’hui, j’avais envie de partager mon point de vue…

J'ai toujours cru le concept à toute fin pratique impossible ou du moins très utopique. J'ai toujours pensé, peut-être à tort, que du moment où les deux sexes sont en présence l'un de l'autre, peu importe à quel niveau, il se crée, inévitablement à mon avis, une proximité qui finit par abaisser les inhibitions de l'un ou de l'autre au fil du temps. Je pense qu'à un moment particulier de la relation d’amitié homme-femme, on voit apparaître une relation étrangement ambiguë où l'un des acteurs finit par ronger son frein alors que l'autre feint de ne pas s'en rendre compte.

J'ai de la difficulté à croire les gens qui affirment haut et fort que cette notion d'amitié pure et dégarnie d'attirance est chose réelle et possible. J'ai toujours en fait soupçonné ceux (ou celles) qui tiennent ce discours soit d'être complètement aveugles aux signaux que leur ami(e) leur envoie, soit de faire preuve d’intentionnelle hypocrisie en se cachant délibérément de la réalité pour continuer à vivre avec l'enivrante sensation d'être un objet de désir non-dit. Un désir que ces personnes veulent bien courtois parce qu’autrement drôlement compromettant.

Si je ne me retenais pas (et diable, pourquoi le ferais-je? c'est mon univers ici, non?) je pense que je dirais que ces gens se complaisent à revivre une sorte d’amour tel que vécu dans la préadolescence où le désir reste encore inavoué. Une sorte de souvenir vivant d’une jeunesse retrouvée.

En fait, je me dis qu'une fois adulte, le temps manque plus souvent qu'autrement pour ce genre de frivolités. On devient souvent travailleur, conjoint et bien souvent parent. Avec au fil des années peu ou pas du tout de temps pour soi, pour ses proches, alors encore moins pour des amis. De moins en moins de temps, en fait, trop peu pour en perdre auprès de gens pour qui on n'a pas ou peu d'intérêt à nos yeux. Nos relations deviennent bien plus souvent qu’autrement intéressées : on garde contact parce qu’en quelque part, on a mutuellement quelque chose à s’offrir. Il m'apparaît que pour en perdre de ce temps dans une relation somme toute de nature très ambiguë aux yeux des autres, et qui conduit à une foules d'émotions et de questionnements sur ses propres désirs, il me semble que pour en perdre autant de temps auprès de l'autre sexe sans attendre quoi que ce soit en retour hormis l'indulgence, le support, l'écoute et l'amitié, il faut une pureté d'âme exemplaire et un contrôle de ses pulsions. Manifestement, je ne possèderai jamais ces qualités qui feraient de moi un excellent ami désintéressé par une grande amitié.

Si j'avais une femme devant moi et que je la rencontrais, lui parlais et l'écoutais pendant des heures et des heures, ou alors un petit peu à la fois, sur des années et des années, sans pouvoir partager sa vie en aucune façon autre qu’une forte amitié complice, il me semble, et je suis peut-être retors ici, que je ne serais pas pleinement satisfait de cette relation. Comme si la fusion de l'âme ne serait pas tout à fait complète. Comme si, en tentant de nier une évidence de plus en plus manifeste au fil du temps passé à ses côtés, je me mentirais à moi-même et donc à cette personne. Et donc que le partage ne serait pas réellement idéal et authentique. Comme si je cachais quelque chose à cette amie pour laquelle je prétendrais ne pas désirer d'aucune façon, même d'un désir chaste, imaginaire, fantasmagorique.

En fait, on pourrait selon moi voir dans l'amitié une forme d'amour platonique et non consommé, freiné par des barrières morales, sentimentales et rationnelles. À toute fin pratique, l'amitié pourrait presque être considéré comme de l'amour tempéré. J'irais plus loin en suggérant que l'amitié pourrait même être perçu comme une variante de l'amour, un stade moins prononcé d’un épanchement affectif sur l’échelle du sentiment amour-haine.

Je me trompe peut-être. Sûrement. Il existe peut-être de rares cas où l'amitié entre homme et femme existe vraiment. Mais j'ai de la difficulté à comprendre comment cela peut être possible.

Pour ma part, je n’ai jamais vécu cette amitié fusionnelle autrement qu’avec ma propre femme. La femme de ma vie, l’amour, l'amante et l’amie par excellence. Et aussi toute sorte d’autres choses que je ne vous décrirai pas ici. Parce que ça ne vous regarde pas.

Je serais curieux de voir ce que d’autres ont à raconter à ce sujet. Avez-vous des exemples à raconter? Un point de vue différent sur la question? Une expérience pour éclairer ma lanterne et me corriger avec une bonne claque sur la gueule?

Alors défoulez-vous...

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27 janvier 2007

Petit ange

Un ballon gros comme la Terre pour te sentir fort comme Superman

Un vélo tout-terrain pour t’imaginer pilote d’avion, pilote de course ou commandant d’un vaisseau spatial

De la neige et du soleil pour t'aider à aimer la nature et la vie

Des jouets et des jeux pour t’inventer des univers pendant des heures et des heures

Du papier, des crayons, des ciseaux et de la colle pour transformer le monde en merveille

Des amis et des bagarres, des joies et des peines pour t’aider à grandir

On aurait bien aimé te donner le monde et sa lune

Mais depuis ton départ prématuré ce 23 janvier

Et à défaut de tout cela, on te donnera bien plus

Deux grandes sœurs qui te porteront toujours dans leur cœur, même quand tu ne seras plus qu’un lointain souvenir

Une maman d’amour qui te parlera tous les soirs et qui t’aimera à jamais et malgré tout

Un papa qui portera dans un coin de l'oeil comme une larme une pensée pour toi

En attendant de se revoir pour tout recommencer

Je te souhaite une bonne nuit mon petit ange

Gabriel

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18 janvier 2007

Quand tout va mal…

Mon année a commencé bien mal. J’écris ces trucs en bloc parce que je n’ai pas la sérénité émotive pour élaborer davantage. Le moral n’y est pas et l’envie de m’étendre non plus.

1) Je m’étais cru assez fort pour éviter la gastro qui a décimé ma famille pendant le temps des fêtes. Eh bien, la nature m’a remis les deux pieds sur terre. Le 31 décembre à 20h, j’étais foudroyé par cet incroyable mal qui a fait des ravages partout à travers le monde. Le 1er janvier, j’étais encore dans les limbes. Je ne suis revenu à moi que le 2 janvier en après-midi. J’ai donc eu droit aux deux patchs 2006 et 2007 de l’antivirus Gastro.vbs et mon système d’exploitation devrait être en mesure de survivre l’année.

2) J’attends des nouvelles d’un nouveau poste. Ça fait deux mois que ça dure. On m’a dit peut-être pour la fin janvier, mais je désespère. J’apprends donc une nouvelle notion pour le compulsif que je suis: la patience. Comble de malheur, il y a restructuration dans mon département, avec des changements qui risquent d’augmenter mon stress de travail…

3) Ma mère a fait un léger ACV samedi dernier. Ça l’a laissé avec une vision double. Par chance, elle prend un anti-coagulant qui éclaircit son sang et empêche la formation de caillots majeurs. Elle a donc échappé à la paralysie.

Le comble, c’est que je suis tellement proche de ma mère que je ne l’ai appris que hier par ma belle-mère. Et par mon frère via courriel. Qui lui-même, d’ailleurs, en l’a appris qu’après coup, en début de semaine.

C’est vraiment génial les familles unies, n’est-ce pas?

4) L’échographie du premier trimestre de notre petit bébé en devenir a révélé des anomalies majeures et la vie du bébé est compromise. Une amiocentèse a été pratiquée d’urgence hier matin et nous attendons toujours les résultats qui devraient nous être présentés demain matin par l’équipe spécialisée en génétique de l’hôpital Ste-Justine à Montréal. Nous prions fort pour qu’il soit possible que futur bébé en réchappe. Les chances sont minces, mais la vie est parfois faîte de miracles, pas vrai?

Fin de la semaine. On espère que la semaine prochaine s’amorcera sous une note plus joyeuse…

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